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LES PEINTRES (1534-1650).
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mation qu'ilz se puissent monter et dont dès maintenant il luy én faict don, cession et transport, pour en jouir par lad. future espouse en plaine propriété ct sans aucun contredict, ny empeschement, ny que les heritiers dud. futur espoux, ny autres personnes que ce soient y puissent pretendre aucun droict, part et portion...........
Faict et passé double en l'ostel desd. Mesebruicb et sad. femme, l'an 1585, le dimanche, 2 oc jour de janvier après midy, et ont lesd, parties signé la minutte des presentes estant par devers led. Libault, l'un des notaires soubzsignez.
Suivent la quittance de la somme de 666 écus 2 tiers, délivrée le 1 6 février 1 585 par Jean Queborne et Sara Mesebruich, sa femme, et l'insinuation du contrat de mariage, présenté le 3 juin 1 585 par Hertmun Mesebruich, maitre orfèvre, au nom de Jean Queborne et de Sara Mesebruich. — (Arch. nat., Y 126, fol. 444 v°.) , '
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du compte rendu publié par la Direction des Beaux-Arts des lectures faites à la réunion-annuelle des sociétés des Beaux-Arts des départements (1>. Les articles et documents publiés dans cette collection restent assez ignorés; c'est ce qui nous a décidé à reproduire ici la donation mutuelle de l'artiste etde sa femme.
Gourdelle avait épousé Suzanne Caron, une des trois filles d'Antoine Caron, légitimées toutes trois par le mariage de leur père et de leur mère, -postérieur à leur naissance, d'après l'hypothèse assez plausible présentée par Jal, suivant un acte qui fixerait le mariage de Caron, au 14 février 1568. Suzanne avait eu deux sœurs plus jeunes qu'elle, Marie et Perrette. L'une d'elles, on ignore laquelle, devint la femme de Thomas de Leu; par suite de ce mariage, Gourdelle eut pour beau-frère le célèbre graveur.
M. Roman a pris le soin dé décrire deux séries de portraits représentant des personnages contemporains dessinés par Gourdelle ; une des suites compte dix-neuf effigies, l'autrecinq. Quatre autres peuvent lui être attribuées. Ces dessins ont été gravés par Léonard Gautier, Thomas de Leu, Jacques Grant-homme et Alexandre Vallée, en 1587 e' 1588. L'estampe est toujours accompagnée d'un quatrain en vers français, célébrant, suivant la coutume du temps, l'illustration ét.les qualités du personnage pourtrailuré. Dès 1555, Gourdelle avait collaboré à une Histoire de la nature cles oiseaux, etc., de .Pierre Belon, publiée chez Gilles Corrozet. L'avis au lecteur dit que les dessins sont de Pierre Goudet, que M. de Laborde propose de lire Gourdelle.
D'après M. Roman, la naissance de Gourdelle doit étre placée à peu près en i53o; car on n'eût pas eu recours à un homme de moins de vingt-cinq ans pour l'illustration de ce livre sur les oiseaux. Le mariage avec Suzanne Caron remontait à un certain nombre d'années lors de la donation mutuelle de i585. Peut-être avait-il suivi de près le mariage des parents. Peu importe d'ailleurs. Voici la famille d'un des plus fameux artistes de la fin du xvi' siècle reconstituée désormais. Caron, Gourdelle et Thomas de Leu forment une trinité inséparable. On voit qu'il n'était pas sans intérêt d'évoquer ici les renseignements publiés de différents côtés sur le membre le moins connu de cette faim ille.
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Pierre Gourdelle, peintre et valet de chambre ordinaire de la Reine mère.
Bien que cette pièce ait déjà été imprimée, nous n'en croyons pas moins devoir la reproduire, parce qu'elle appartient au fonds où nous l'avons découverte et surtout parce qu'elle touche à une famille qui a joué un rôle important à la fin du xvi" siècle. D'ailleurs M. Joseph Roman, qui nous avait consulté sur le peintre dont la signature ainsi libellée : "Peint par P. Gourdelle, i5j&.t> avait été relevée au bas d'un portrait de Thomas Gayant; seigneur de Varatre et de la Douchelière, président aux Enquêtes,, fut mis sur la trace des autres documents reproduits dans son article par le nom des notaires ayant reçu l'acte de donation mis par nous à sa disposition. D'autre part, l'étude très documentée de M. Roman a paru dans un recueil peu connu, bien que d'une importance capitale pour l'histoire de.notre art national. Je veux parler
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O Douzième session 1888, p. 268-290. Le mémoire de M. Roman est accompagné d'un dessin du portrait de Thomas Gayant, conseiller au Parlement, président des Enquètes, seigneur de Varatre etde la Douchetièrc.
ARTISTES PARISIENS. O
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i"i>niuc.tiE -atio-ile.
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